6 Décembre 2012 :


Oups !! Voilà presque une semaine que je ne poste rien !!

Je n'ai pas encore vraiment ouvert mon livre, car avec la fatigue accumulée j'ai du mal à me concentrer sur ce que je lis.
Je devrais y aller plus doucement sur le sport.. j'ai encore au moins un an et demi devant moi avant l'école SOG si je réussi ce concours !

Pas de secrets, je fais du sport presque tous les jours, car ma maman fait sa petite demi-heure de cardio chaque matin à la salle. Il n'y a que 2 jours où je n'y suis pas allée car vraiment trop crevée de forcer autant.. oui je devrais VRAIMENT y aller plus doucement !

Dans la semaine, de mémoire, 15 séries de 15 à 25kg pour les adducteurs, 10 séries de 15 à 5kg pour les biceps, 10 séries de 15 à 25kg pour les dorsaux, 5 séries de 15 pour les jambes à je ne sais combien de kilos car il s'agit d'une plaque à pousser avec les jambes, mais cette machine ne possède qu'un méga ressort ! J'ai travaillé également les abducteurs, un peu les lombaires, je n'ai plus les chiffres en tête... il faudrait presque tout noter sur un calepin... et évidemment du cardio : un jour à 10 minutes car je n'étais pas en forme, sinon 15 minutes.

J'y retourne demain matin, je ne ferais que du cardio je pense, assez pour les muscles pour le moment, je vais finir par m'abîmer quelque chose à force... Même si je fais attention de varier les ateliers un jour sur deux, en fonction de mes douleurs et courbatures.

Aujourd'hui, grande journée... Je me suis lancée !!
J'ai appelé la Brigade Territoriale Autonome de Saint-Etienne, et j'ai demandé le bureau de recrutement. J'avais appelé 3 fois la veille, mais je n'avais pas réussi à l'avoir ! Cette fois-ci, chose faite !
Il m'invite carrément à passer ce jour à son bureau. J'arrive donc sur les coups de 16:45.
Je lui avais dit que je serais là dans une heure, le temps de finir quelques bricoles, et je suis arrivée légèrement plus tard car je me suis trompée de direction en descendant du tram... Entre la position de l'arrêt de tram sur Maps et la réalité, il y a souvent un décalage..

Bref ! Je me fais indiquer le chemin du bureau de recrutement par le gendarme à l'entrée. J'arrive donc dans ce dernier, me présente, et m'assois en attendant mon heure car il était parti du bureau pour un moment !
Le voilà !
Un jeune homme était avant moi, cela fût court.. Il avait déjà dans les mains un dossier de candidature avec tous les documents à joindre.
A mon tour ! Je lui présente ma démarche : je suis au chômage, je veux passer le concours SOG en Septembre 2013, je voudrais éventuellement être GAV APJA en attendant ce concours. MAIS ! J'ai pas mal de questions qui me trottent dans la tête :

- Est-ce que cela ne sera pas mal vu d'entrer pour tout juste un an pour ensuite passer SOG alors que le contrat initial de GAV est de 2 ans ?
- Que se passe-t-il si je suis prise en SOG et que mon contrat GAV n'est pas fini ? Va-t-on me maintenir en GAV le temps du contrat puis m'intégrer en école ensuite ?
- Puis-je m'inscrire au concours interne SOG en parallèle à mon inscription en externe ?
- Le logement, est-ce pareil qu'un gendarme sous-officier ou officier ?
- Le salaire d'un GAV APJA ?
- Je suis en train de passer mon permis dans le civil, mais je n'ai pas fini .. Je ne pense pas qu'il soit terminé d'ici mon incorporation en GAV APJA, si je m'inscris, car les délais d'attente sont énormes.. Comment faire ?

Réponses :
- Non pas du tout, être GAV APJA est une sorte de premier pas dans la gendarmerie, un tremplin, une amorce. Si le métier vous plaît, que ce soit pendant votre contrat ou à la fin, la case suivante c'est le concours SOG ou OG !
- Aucune interruption entre les deux. C'est même un très bon choix de procéder ainsi car vous avez un emploi rémunéré, et entre la parution résultats de votre concours, le passage de la visite médicale (VM), et votre incorporation en école, il a souvent beaucoup de temps qui s'écoule. Vous avez ainsi une sécurité d'emploi et de revenus pendant cette attente !
- Oui tout à fait,. Je vous dirais même que le concours interne est "plus facile". Non pas qu'il soit donné, les épreuves sont tout de même là au même titre que le concours externe bien que certaines diffèrent, mais il y a 40% des places qui sont réservées aux GAV pour le concours interne.
- Vous partagerez certaines "pièces" comme tout ce qui est sanitaire par exemple. Je qualifierais ça presque comme une colocation. Mais vous avez votre espace de vie personnel tout de même !
- 1100 euros nets. Direct dans la poche ! Je dis ça car vous n'aurez ni loyer, ni charges, ni chauffage à payer dans le logement qui vous est fourni !
- A votre sortie d'école, on vous proposera de passer un permis militaire, le BMC VL, en accéléré sur 3 semaines. Après un an, vous pourrez le faire valider dans le civil en permis B.


Ouf.. pleins de réponses à tant d'interrogations, ça fait du biiiiiien !! Surtout quand on a bien préparé son questionnaire pour essayer de ne rien omettre !
Cependant, j'aurais presque l'intention de faire une grimace pour son histoire de pseudo-colocation... Enfin peut-être s'est-il mal exprimé ?
Hyper interessant son histoire de permis militaire.. Mais cela ne me fera pas conduire dans le civil pour autant, pendant un an seulement ça reste correct ! Bref... A moi de m'arranger pour finir mon permis fissa (sachant que j'ai tout à passer), ou me faire rembourser...

Me revoilà repartie du bureau avec le sourire aux lèvres et un formulaire de candidature en main, bien que cette histoire de permis me tracasse...
Mais j'ai hâte quand même .. Je n'avais pas envie d'attendre un an ce concours SOG pour intégrer la gendarmerie !

Allez.. Bonne nuit !

29 Novembre 2012

Je me lève ce jour-ci à 14h encore, ce qui me fat 8h de sommeil !
Je me prépare, je déjeune deux tartines de pâte à tartiner au chocolat et un yaourt, un bon verre de jus de fruit également.

Je file, j'ai rendez-vous à 16h pour tester une autre salle de sport !

Je passe donc l'entrée de la salle. La personne au comptoir est fortement accueillante (et très mimi aussi !!) et de carrure sportive.
Il n'y a presque personne car nous sommes en pleine après-midi, mais le peu de gens présents sont des hommes, tous de carrure extrêmement sportive. J'ai l'impression de voir les même types qui font les kékés sur la plage en été avec leurs tablettes de chocolat, et qui draguent en permanence.
La salle est tout en long avec beaucoup de machines en rang d'oignons, des écrans plat sur les murs pour regarder les clips vidéos qui passent (principalement R'n'B et Hip Hop).
A l'étage, c'est haltérophilie et force athlétique ! Bref, ce n'est pas mon rayon...

Il me montre les vestiaires, je file me changer. Je reviens, j'attends un peu car il est occupé avec les adhérents à l'étage.
Je lui présente mon objectif : préparer le concours de gendarmerie ! Je lui explique brièvement le parcours du premier atelier, je prends plus de temps à lui expliquer le principe de tractions et poussées que l'on doit effectuer avec le poids, puis j'en viens au 3ème atelier où j'aurais à porter un sac de sable de 20kg sur 15 mètres.

Il me présente un atelier qui travaille les lombaires, afin d'avoir du soutien et de ne pas me péter le dos lors des futurs entraînements et de l'épreuve ! Bonne idée, j'adhère au principe de sécurité et il est vrai que l'on se fait vite un tour de rein en forçant, et que cette partie du dos n'est pas franchement mis en avant musculaire dans la vie de tous les jours !
Je me place donc sur le banc de musculation penché. Comment le décrire ? Comme un lit relevé en diagonale, mais il s'arrête au niveau du col du fémur, pour que je puisse rabaisser la totalité de mon torse vers le sol. Il y a des petits boudins derrière les genoux pour maintenir le corps dans la position pendant l'effort.
Je commence une série de 15 mouvements à vide (sans poids) : je descends mon corps au maximum et le remonte ensuite dans l'axe de mon corps. Tout va bien, c'est ok on poursuit avec un poids de 5kg. Je fais donc 4 séries de plus avec le poids serré contre mon torse, bras en croix. Je m'arrête là, pas de cinquième comme prévue car je sens que la dernière série pourrait me faire mal.
Je reviens voir le "coach", il me demande en rigolant si j'ai effectué la série avec le poids (il devait douter un peu..), je lui confirme la chose.

Il me propose de m'installer sur un rameur .. J'ai encore quelques courbatures aux bras de la séance d'il y a quelques jours, et mon poignet gauche fait encore des siennes à cause d'une fichue casserole que j'ai attrapée d'une main (sinon c'est une porte poussée avec la main, ou le fait de m'appuyer trop longtemps sur mon poignet,  je me suis abîmée le poignet il y  quelques années en faisant trop de guitare...).
je refuse, et lui explique. Il me dirige donc sur un vélo elliptique : OK ! Ca roule ! Il me demande quand même si ça ira, et veut partir sur une base de 10 minutes. J'esquisse un sourire en lui disant que j'ai fait 40 minutes de cardio il y a deux jours. Il me défie donc de faire 20 minutes sur celui-ci et 25 sur un autre atelier dont il garde le silence pour le moment !
Marché conclu... Je fais mon petit pédalage, et monte progressivement la dureté pour arriver à 7 au bout de 10 minutes. Je reste ainsi jusqu'à la fin !

Je reviens vers lui avec juste un voile de sueur sur le visage, et il blague sur le fait que mon fond de teint est encore en place !
Il me présente le prochain atelier, une machine à simuler des escaliers ! On indique son poids et la cadence par minute souhaitée des marches.
Il me laisse aux mains d'un adhérent visiblement habitué des lieux et de cette machine, qui m'aide donc à configurer out ça.
Je pars donc sur une montée d'escaliers de 25 minutes à un rythme de 60 (ce qui correspond au battement de l'aiguille des secondes d'une horloge), soit 60 marches à la minute !
Au bout de 10 minutes, le collègue d'à côté avec qui j'ai pas mal rigolé et discuté me conseille de monter à 65, et de ne pas hésiter à monter encore. Je me dis que pour le moment c'est "easy mode", mais je rigolerais peut-être moins ensuite. Je monte donc de 5 le rythme, et termine ainsi avec plus de sueur que précédemment... J'ai eu un gros coup de mou sur la motivation durant l'exercice.. Il restait 8 minutes de marches, et je trouvais le temps long.. La musique ne me plaisaient pas donc aucune osmose avec l'ambiance, un des écouteurs de mon baladeur ne marchait plus et de toute façon c'était trop fort pour que je puisse entendre distinctement ma musique !
Je sors de l'atelier, et me lance dans les étirements adéquats à l'aide d'une cage.

Bilan de la salle :
J'avais quand même l'impression d'être une attraction. Lorsque la salle a commencé à se remplir , je me suis retrouvée avec une horde de mecs de partout (nous n'étions que deux femmes) qui me regardait courir ou changer d'atelier.
Lorsque je suis sortie du vestiaire après ma douche, je me suis crue sur un catwalk.. J'avais une robe en moer moulante noire à mi-cuisse mise en valeur par une ceinture, des collants noir et des bottes hautes. Je veux donc bien admettre que ce n'est pas courant de voir une femme habillée comme ça traverser une salle de sport, mais quand même !!!
Dernier point, la musique était un peu forte, et ne me plaisait pas du tout à part un titre ou deux. De plus, elle était entrecoupée de pubs, puisqu'il s'agissait de chaînes de télévision.

Bilan de la musculation :
Je dois vraiment travailler mes lombaires !!!
Concernant le cardio, pas de surprise. 5 minutes de plus mais la dernière machine a été plus efficace sur les fessiers et les mollets finalement. Ce n'est pas une mauvaise chose, car pour sauter le tapis d'1m80 il va me falloir de la détente !

Même si le coach est un petit jeune extrêmement sympa, souriant et blagueur, l'ambiance de la salle me dérange un peu. Elle n'est pa s mauvaise, mais si j'étais un homme cela n'aurait certainement pas été pareil !
Se coach me dit que je serais effectivement plus à l'aise das l'autre salle que j'ai testé et cela sera peut-être même plus adapté. Sans rancune, c'est le même patron pour les deux salles !

Je sors de la salle sur les coups de 18:45 ! Je passe devant un tabac et me dit que je m'achèterais bien un paquet de cigarette pour le week-end... Je passe donc au distributeur de l'autre côté, et revient au tabac.
Oui.. Ce n'est pas bien .. Mais je ne fume qu'en soirée et à l'extérieur ! Finalement, c'est peu de fois dans la semaine (parfois pas de sorties), et cela fait partie de mon plaisir de boire une petite bière entre amis avec une clopinette au bec !

Je prends donc le tramway pour le retour chez moi, mais décide de boire un bon chocolat chaud au 50's Café. Oui, il faisait froid, il neigeait peu avant que je sorte de la salle !

Je rentre ensuite chez moi.
Exténuée, je m'allonge dans mon canapé pour ouvrir mon courrier. Je m'endors sans m'en rendre compte entre 20:00 et 21:15. Je me réveille à 23:15, je ne sais même plus à cause de quoi. Bruit du voisin ou le chat.
Je n'avais pas mangé, pas de faim non plus mais avec les efforts que je fais je dois me nourrir. Je gobe trois oeufs durs déjà prêts dans mon frigo, et deux yaourt. Je retourne me coucher dans ma chambre avec ma petite bouteille d'eau pleine (extrêmement important.. je ne bois pas assez de manière générale, et avec le sport l'hydrater doit être abondante).
Il est 3:44 du matin, je n'ai pas réussi à refermer l'oeil... Je me lève donc pour manger encore quelque chose, un bol de céréales aux fruits cette fois. Je surf sur un forum de gendarmerie que j'ai déniché la veille : http://forumgend.free.fr
J'y lis quelques posts de gens en attente de leur intégration en école, ou autres. J'ai pris conscience d'une partie importante du concours, qui ne se situe pas aux épreuves, mais APRES : il s'agit de la visite médicale (VM).
Point important à souligner : même si votre candidature au concours se fini par une réussite, si votre VM constate quelque chose qui ne pas pas, vous serez déclarés inaptes ou inapte temporaire et ne serez donc pas intégré de suite en école... Si j'ai bien compris, une autre VM est programmée un peu plus tard en cas d'inaptitude temporairement seulement. Je ne sais pas combien de fois le processus se répète en cas d'inaptitude temporaire qui se prolonge !
Bref, je me pencherais sur cette VM dans la journée, car il y a des choses assez strictes comme les caries par exemple, qui déclenchent systématiquement une inaptitude et donc un refus du dossier pour intégrer la gendarmerie !
J'ai également cru comprendre que la vue était importante, mais je ne connais pas les critères. Je pense tout de même que cela dépend du concours choisi : je doute qu'un candidat se fasse recaler pour une vie faiblarde alors qu'il concours pour une place dans le Corps de Soutien Technique et Administratif de la Gendarmerie Nationale (CSTAGN). Mais qui sait ?

Il est 5:00 du matin, le sommeil n'est pas là encore, mais je dois me forcer ! Demain ma Maman arrive vers 9:30, nous avons rendez-vous à 10:00 à la salle de sport... ;)

28 Novembre 2012

J'avais mis mon réveil à 10h en me disant que j'aurais un pool de sommeil suffisant. A ma grande habitude, je préfère rester sous ma couette. J'éteins donc mon réveil aussitôt, et me rendors immédiatement, en tournant le dos à mon réveil avec un "grmpf" très naturel. Je me réveille ensuite vers 14h en m'apercevant que pour une fois, j'avais l'impression d'avoir bien dormi. J'entends ma fidèle pot de colle gratter et miauler derrière la porte comme à son habitude. Je me lève, et me prépare. J'avale un yaourt en vitesse, un verre de jus d'orange et pars aussitôt en direction du Pôle Emploi : le centre de recrutement de la gendarmerie nationale (CIRGN) y fait une permanence entre 14h et 16h.

J'arrive donc dans la petite salle avec deux gendarmes, une femme et un homme. Je les salue et leur explique que je souhaite préparer le concours SOG. La discussion s'amorce, c'est madame qui tient les rênes ! Très froide aux premiers abords, certainement pour montrer une image exemplaire de la gendarmerie, elle finit quand même par se détendre un peu et à esquisser quelques sourires à la fin. Je leur pose donc les questions qui me trottent dans la tête, l'homme prend tout de même un peu part à la discussion, notamment lorsque je demande des précisons sur l'EPG et la PMG et s'étonne un peu que je sois pas mal renseignée. Je lui explique donc que j'ai des amis gendarmes, une famille avec quelques gendarmes, et que cela fait un petit moment que je potasse internet, et notamment le site officiel de la gendarmerie.

Je prend congé et quitte l'entretien, ponctué de 3 sourires, avec une feuille de notes dans la main : il s'agit du numéro de téléphone du centre de Saint-Etienne qui gère les réservistes afin que je m'y renseigne plus longuement sur la PMG et ce qui en découle.

Je passe ensuite la fin de journée et la soirée chez mes parents, en leur montrant fièrement mon tout nouveau livre ! Ils sont ravis de mon choix, et me soutiennent, surtout mon père qui a fait 33 ans d'armée…

Je profite de la préparation du repas pour continuer à lire le livre.

Ils me ramènent chez moi, je continue mon surf, cette fois-ci plutôt axé sur l'EPG en réussissant à dégotter une vidéo du parcours. C'est le même que celui indiqué sur les documents de présentation disponibles sur le site de la gendarmerie, et les consignes corroborent également.. Bingo ! J'ai ENFIN une vision concrète du parcours !

Je lis quelques conseils concernant la préparation physique, des suggestions d'entraînement et d'alimentation.

Je me rend compte ensuite que j'avais projeté d'écrire une sorte de journal qui retrace un peu mon parcours de préparation à ce concours, afin d'aider des personnes dans ma situation et garder une trace.. Un souvenir, un bouquin qui me donnera le sourire aux lèvres quand je le relirais un jour.
Je saute immédiatement sur mon application de traitement de texte. J'écris ma journée du 27 Novembre 2012 et celle du 28.
J'en arrive jusqu'ici. Il est 6:22 du matin, mes mollets ont des crampes légères car j'ai pas mal cavalé aujourd'hui.

Je vous dis bonne nuit :)

27 Novembre 2012 :

Me voilà lancée …

Cela fait déjà une bonne semaine, ou peut-être un peu plus, que je navigue sur la toile pour me renseigner sur la Gendarmerie et son concours d'accès en tant que sous-officier de la gendarmerie (SOG) en recrutement externe, ouvert aux candidats ayant au minimum un diplôme équivalent aux baccalauréats (niveau IV).

Nuit et jours, je surf, à la recherche de la moindre information que j'aurais laissée échapper.. Hé oui … quand l'intérêt se manifeste, on ne compte plus les heures de recherches !

Je crois que j'ai dû télécharger à peu près tous les documents disponibles sur le site de recrutement de la Gendarmerie, y compris les annales des concours et même ceux du concours d'officier externe, ce dernier étant ouvert aux candidats disposant au minimum d'un diplôme de niveau licence (niveau II).

Mon navigateur web, enfin surtout son cache, s'en souviendra toute sa vie, car j'ai dû le brusquer plusieurs fois en trépignant sur mon clavier !

Facebook a également collaboré car j'ai pu poser beaucoup de questions, obtenir beaucoup de conseils et surtout de la MOTIVATION, à une connaissance qui est gendarme réserviste depuis 2000 et anciennement instructeur lors des Préparations Militaires de la Gendarmerie (PMG). Je le remercie grandement pour m'avoir motivé, et avoir tenté de me faire un programme d'entraînement sportif sur mesure ! Mais .. Têtue comme je suis, je préférais la salle de sport.. Car aucune distraction possible !

Le concours se déroule en deux parties.

Une première composée d'écrits qui sont :

- la composition à l'aide d'un corpus de texte, qui n'est au final ni plus ni moins, à mon goût, qu'une note de synthèse. Elle dure 3 heures et a un coefficient (clef.) de 5. A ne surtout pas négliger...

- un questionnaire à choix multiples (QCM) avec des suites logiques à compléter (suites numériques, syllogismes, quelques maths visiblement, …). Epreuve assez "rapide" puisqu'il y a 35 questions, et l'épreuve ne dure que 36 minutes ! Coef. 2

- un QCM sur une langue étrangère au choix du candidat (anglais, allemand, espagnol, arabe littéral, italien et portugais), d'une durée de 30 minutes coef. 1.

La seconde est composée d'oraux et d'un test sportif :

- Entretien avec un psychologue.

- Entretien avec un jury : 10 minutes de préparation sur un sujet d'actualité donné et 20 minutes de passage.

- Epreuve sportive (EPG).

La prochaine session du concours est en Février 2013, mais les inscriptions pour celle-ci étaient de mi-juillet à mi-octobre… J'ai raté l'inscription de peu.. Tant pis .. Quoique… Si je m'étais réveillée un mois avant, je pense que cela aurait été tout de même trop court pour me préparer correctement, sans compter que l'inscription à ce concours est limitée à trois fois ! Pourquoi gâcher une chance précieuse de rentrer dans la Gendarmerie pour une histoire d'empressement ?

Je sais à présent qu'il y a, normalement, deux sessions de concours par an : la seconde est au mois de Septembre.

Et bien soit ! Je prends cette date, que je ne connais pas exactement d'ailleurs, comme le jour J !  Le jour où ma vie prendra peut-être un autre virage :)

Au programme du jour, un rendez-vous à 10h00 avec un prestataire de Pôle Emploi, spécialisé dans les bilans et reconversions, car je souhaite changer de métier : la comptabilité me fâche et à 23 ans c'est dur de trouver un emploi dans sa branche car l'expérience manque cruellement !

Je discute donc 1h30 avec ma conseillère afin de remettre à plat les recherches personnelles que j'avais à faire sur des métiers potentiellement intéressants à mon goût. J'en profite pour glisser la gendarmerie dans le tableau ! Prochain rendez-vous semaine prochaine, je dois me renseigner sur la gendarmerie.. Chose déjà faite.. J'ai pris de l'avance !!

11h30 : MINCE !! J'avais une séance d'essai dans la salle de sport juste à côté de chez moi.. Je ne m'attendais pas à ce retard car mon rendez-vous ne dure qu'une heure habituellement. J'appelle en vitesse la salle pour les prévenir que je suis là dans une petite demi-heure, le temps de rentrer et récupérer mon sac chez moi.

11h50 : Me voilà devant la salle de sport, fraîche (ou pas, car j'ai un peu fait la course en talons quand même ….). La personne qui tient le bureau m'accueille, je me mets en tenu dans les vestiaire, et lui explique ensuite les différentes épreuves sportives auxquelles je serais confrontée pour le concours SOG.

Me voilà sur la ligne de départ. Au programme :

- 15 minutes de cardio sur un appareil dont je n'arrive pas à formuler une phrase descriptive correcte.. Bref, on bouge les pieds comme si l'on courrait, mais en chassant le mouvement sur les extérieurs.

- 15 minutes de cardio, encore, sur un vélo elliptique cette fois-ci.

- Musculation des bras et dorsaux sur deux machines différentes.

Bilan de cette salle :

La salle est franchement chouette ! les appareils de cardia dispo d'un écran tactile où l'on peut regarder la télé, écouter la radio, regarder ses performances, il suffit d'amener ses propres écouteurs pour avoir le son ! Dommage que la personne du bureau ne soit là que de 10h à 12h45, et qu'il n'y ai pas de coach présent…

Bilan de la séance :

J'ai horreur du cardio.. je n'ai jamais aimé courir à l'école, et je préférais avoir une note exécrable plutôt que courir la bouche ouverte en croyant mourir ! Même lorsque je faisais de l'athlétisme, en 2004, je préférais souvent marcher longuement autour du stade avec une vitesse soutenue, ou carrément me masser les muscles pour les échauffer… Et je ne faisais que du sprint ou de la haie !

Je me surprends donc à VOULOIR courir. J'appréhende les 15 premières minutes qui ce sont réellement bien passées finalement, à part un petit coup de mou musculaire. Je regarde le compteur, environ 3km5 effectués, et moi qui flippait intégralement à l'idée de devoir courir un 3 000 mètres pour le concours peut-être ou l'école de gendarmerie ensuite...

Deuxième exercice de cardio ? Je pensais sincèrement que je ne tiendrais pas.. Au contraire, l'endorphine a dû faire son effet car je n'ai pas senti passer ces quinze autres minutes, et je monte même la difficulté des pédales à 6 (la machine va jusqu'à 9 …) ! Bon, je n'avais pas encore trouvé l'option pour regarder le performances, mais je suppose que j'ai fait 3km également…

En descendant de la machine, je fais attention à ma sensation dans les jambes. Je suis bien, et elles ne flageolent pas contrairement à d'habitude.. Il faut dire que depuis que je suis dans la vie active (3 ans), je marche beaucoup, et cadencé, car je n'ai pas le permis de conduire : à Lyon entre les correspondances mais surtout entre la sortie de métro et le travail, et ici à Saint-Etienne je fais tout à pieds car je suis en plein centre, et j'habite au troisième étage sans ascenseur !

Sur la musculation, toutes les séries sont entrecoupées de 30 secondes de pause.

Machine à biceps, l'homme qui m'a accueilli m'a conseillé de mettre 15kg. Bon.. je n'ai pas franchement la notion, ne sais pas de quoi je suis capable, ne suis pas experte en haltérophilie ni en force athlétique, et me demande si le poids indiqué sur les lingots prend en compte ou non les poulies.

Je lève une première fois le bras, je sens clairement que c'est lourd, je fais un deuxième mouvement : non, c'est BEAUCOUP trop lourd.. Mon coude, ou les attaches des tendons je ne sais pas trop, me brûle. Je descends le poids au minimum qui fait 5kg en lui expliquant, soucieuse de ne pas me blesser et de ne pas forcer à nouveau étant donné la sensation que j'ai éprouvé. Les séries de 15 se transforment vite en série de 10.. Mes biceps ne sont pas si athlétiques ça… Je ne sais combien de séries j'ai fait, mais très peu comparé à l'atelier suivant…

J'enchaîne ensuite sur la machine permettant de muscler les dorsaux, et un peu les bras sûrement. C'est un rameur, sans les pieds. Il me conseillait 25kg mais compte tenu de l'atelier précèdent, il met le poids à 20. Je commence donc ma première série sans aucune difficulté.. je monte donc le poids à 25.. Facilité au rendez-vous mais je persévère sur ce poids en me disant que je rigolerais moins dans 5 minutes… Quelques séries plus tard, je décide de monter le poids à 30kg… Je reste ainsi pendant un très long moment.

je passe brièvement sur la machine à pectoraux (5 séries de 10), puis sur celle qui permet de muscler les épaules il faut soulever deux poignées dont les axes forment un X. Ne connaissant pas mes capacités, e commence avec 5 kg, je monte immédiatement à 10 sur la seconde poussée , puis à 15Kg sur la troisième. J'y reste également brièvement (5 séries de 10).

Je retourne sur la machine à dorsaux pendant un bon moment, car je n'avais pas l'impression d'être assez hors-service.

Je file ensuite en séance d'abdominaux, dispensée par vidéo. je prend donc mon petit tapis, et écoute la coach virtuelle jacasser non-stop pour ne pas nous perdre dans les limbes de la douleur et/ou de l'ennui ! 10 minutes !

Mes jambes.. Je ne les avais pas fait assez travailler ! Je grimpe sur un vélo, tout confort et qui ferait des ravis au tour de France, et me voilà repartie pour 10 minutes de cardio (oui, oui…) mêlé à un peu musculation des jambes car j'ai augmenté la dureté des pédales encore une fois. Au bout de 8 minutes, je sens mes quadriceps crier à l'aide.. Plus que 2 minutes, je commence à descendre la dureté et diminuer la cadence du pédalage. Mon but ? Décrisper mes jambes, et réduire l'apparition des courbatures.

Je passe finalement en salle d'étirement avec deux machines pour aider à étirer les jambes et les abdos. Je fais le reste moi-même : pectoraux, bras, épaules.

Je file sous la douche, quel bonheur ….

Je sors de là-dedans deux heures et demi après mon entrée… En retirant les explications, les pauses et la douche, comptons donc 2h en salle dont 40 de cardio, 10 d'abdos et environ 10 de pecs et épaules, il reste donc 50 minutes pour les deux autres ateliers dont facilement 80% de ce temps sur la machine à dorsaux/bras.

C'est effectivement le deuxième atelier de l'EPG où il faut soulever/tirer un poids de 25kg (45 kg pour les hommes) et le maintenir en l'air pendant que l'on effectue six demi-cercles que j'appréhende ! Mais enfin, il est peut-être un peu tôt là pour forcer autant…

Je rentre donc chez moi calme et sereine, complètement explosée. Mes bras et épaules ne se décrispent pas tant que ça par rapport à mes jambes… Je songe sur la route à ce que j'estimais comme performance, notamment au niveau du cardio,, car je nome pensais pas capable de tout ça..

"Quand on veut, on peut." Oui.. Je tiens à ajouter que lorsqu'on le vit, on y croit encore plus.

A 16h30, après deux heures tranquilles chez moi à surfer ENCORE sur le même sujet, je fais un saut à la FNAC pour acheter un bouquin de préparation du concours ! En ayant vu précédemment sur internet que l'un d'eux était en rayon à la médiathèque de la ville, et qu'il s'agissait d'une édition de Novembre 2012 donc plutôt à jour ! J'ai bien fait attention à ne pas acheter celui-ci…

Malgré mon état d'excitation mentale, mon état de fatigue physique me pousse à loquer dans le canapé sous une couette plutôt que sur l'ordinateur à surfer ou le nez dans mon bouquin que je convoitais depuis quelques jours. J'allume donc ma télé (pour une fois !!!) et décide de regarder les informations en replay sur les trois premières chaînes… Je passe donc ma soirée à regarder ça, et fini par lire 14 pages de ma toute nouvelle acquisition : la présentation du concours et un topo sur la gendarmerie.

Il est 1:20 du matin, je songe à aller me coucher, mais je ne trouve pas le sommeil… je fini par m'endormir une petite heure, tout au plus, après m'être allongée.