Me voilà lancée …
Cela fait déjà une bonne semaine, ou peut-être un peu plus, que je navigue sur la toile pour me renseigner sur la Gendarmerie et son concours d'accès en tant que sous-officier de la gendarmerie (SOG) en recrutement externe, ouvert aux candidats ayant au minimum un diplôme équivalent aux baccalauréats (niveau IV).
Nuit et jours, je surf, à la recherche de la moindre information que j'aurais laissée échapper.. Hé oui … quand l'intérêt se manifeste, on ne compte plus les heures de recherches !
Je crois que j'ai dû télécharger à peu près tous les documents disponibles sur le site de recrutement de la Gendarmerie, y compris les annales des concours et même ceux du concours d'officier externe, ce dernier étant ouvert aux candidats disposant au minimum d'un diplôme de niveau licence (niveau II).
Mon navigateur web, enfin surtout son cache, s'en souviendra toute sa vie, car j'ai dû le brusquer plusieurs fois en trépignant sur mon clavier !
Facebook a également collaboré car j'ai pu poser beaucoup de questions, obtenir beaucoup de conseils et surtout de la MOTIVATION, à une connaissance qui est gendarme réserviste depuis 2000 et anciennement instructeur lors des Préparations Militaires de la Gendarmerie (PMG). Je le remercie grandement pour m'avoir motivé, et avoir tenté de me faire un programme d'entraînement sportif sur mesure ! Mais .. Têtue comme je suis, je préférais la salle de sport.. Car aucune distraction possible !
Le concours se déroule en deux parties.
Une première composée d'écrits qui sont :
- la composition à l'aide d'un corpus de texte, qui n'est au final ni plus ni moins, à mon goût, qu'une note de synthèse. Elle dure 3 heures et a un coefficient (clef.) de 5. A ne surtout pas négliger...
- un questionnaire à choix multiples (QCM) avec des suites logiques à compléter (suites numériques, syllogismes, quelques maths visiblement, …). Epreuve assez "rapide" puisqu'il y a 35 questions, et l'épreuve ne dure que 36 minutes ! Coef. 2
- un QCM sur une langue étrangère au choix du candidat (anglais, allemand, espagnol, arabe littéral, italien et portugais), d'une durée de 30 minutes coef. 1.
La seconde est composée d'oraux et d'un test sportif :
- Entretien avec un psychologue.
- Entretien avec un jury : 10 minutes de préparation sur un sujet d'actualité donné et 20 minutes de passage.
- Epreuve sportive (EPG).
La prochaine session du concours est en Février 2013, mais les inscriptions pour celle-ci étaient de mi-juillet à mi-octobre… J'ai raté l'inscription de peu.. Tant pis .. Quoique… Si je m'étais réveillée un mois avant, je pense que cela aurait été tout de même trop court pour me préparer correctement, sans compter que l'inscription à ce concours est limitée à trois fois ! Pourquoi gâcher une chance précieuse de rentrer dans la Gendarmerie pour une histoire d'empressement ?
Je sais à présent qu'il y a, normalement, deux sessions de concours par an : la seconde est au mois de Septembre.
Et bien soit ! Je prends cette date, que je ne connais pas exactement d'ailleurs, comme le jour J ! Le jour où ma vie prendra peut-être un autre virage :)
Au programme du jour, un rendez-vous à 10h00 avec un prestataire de Pôle Emploi, spécialisé dans les bilans et reconversions, car je souhaite changer de métier : la comptabilité me fâche et à 23 ans c'est dur de trouver un emploi dans sa branche car l'expérience manque cruellement !
Je discute donc 1h30 avec ma conseillère afin de remettre à plat les recherches personnelles que j'avais à faire sur des métiers potentiellement intéressants à mon goût. J'en profite pour glisser la gendarmerie dans le tableau ! Prochain rendez-vous semaine prochaine, je dois me renseigner sur la gendarmerie.. Chose déjà faite.. J'ai pris de l'avance !!
11h30 : MINCE !! J'avais une séance d'essai dans la salle de sport juste à côté de chez moi.. Je ne m'attendais pas à ce retard car mon rendez-vous ne dure qu'une heure habituellement. J'appelle en vitesse la salle pour les prévenir que je suis là dans une petite demi-heure, le temps de rentrer et récupérer mon sac chez moi.
11h50 : Me voilà devant la salle de sport, fraîche (ou pas, car j'ai un peu fait la course en talons quand même ….). La personne qui tient le bureau m'accueille, je me mets en tenu dans les vestiaire, et lui explique ensuite les différentes épreuves sportives auxquelles je serais confrontée pour le concours SOG.
Me voilà sur la ligne de départ. Au programme :
- 15 minutes de cardio sur un appareil dont je n'arrive pas à formuler une phrase descriptive correcte.. Bref, on bouge les pieds comme si l'on courrait, mais en chassant le mouvement sur les extérieurs.
- 15 minutes de cardio, encore, sur un vélo elliptique cette fois-ci.
- Musculation des bras et dorsaux sur deux machines différentes.
Bilan de cette salle :
La salle est franchement chouette ! les appareils de cardia dispo d'un écran tactile où l'on peut regarder la télé, écouter la radio, regarder ses performances, il suffit d'amener ses propres écouteurs pour avoir le son ! Dommage que la personne du bureau ne soit là que de 10h à 12h45, et qu'il n'y ai pas de coach présent…
Bilan de la séance :
J'ai horreur du cardio.. je n'ai jamais aimé courir à l'école, et je préférais avoir une note exécrable plutôt que courir la bouche ouverte en croyant mourir ! Même lorsque je faisais de l'athlétisme, en 2004, je préférais souvent marcher longuement autour du stade avec une vitesse soutenue, ou carrément me masser les muscles pour les échauffer… Et je ne faisais que du sprint ou de la haie !
Je me surprends donc à VOULOIR courir. J'appréhende les 15 premières minutes qui ce sont réellement bien passées finalement, à part un petit coup de mou musculaire. Je regarde le compteur, environ 3km5 effectués, et moi qui flippait intégralement à l'idée de devoir courir un 3 000 mètres pour le concours peut-être ou l'école de gendarmerie ensuite...
Deuxième exercice de cardio ? Je pensais sincèrement que je ne tiendrais pas.. Au contraire, l'endorphine a dû faire son effet car je n'ai pas senti passer ces quinze autres minutes, et je monte même la difficulté des pédales à 6 (la machine va jusqu'à 9 …) ! Bon, je n'avais pas encore trouvé l'option pour regarder le performances, mais je suppose que j'ai fait 3km également…
En descendant de la machine, je fais attention à ma sensation dans les jambes. Je suis bien, et elles ne flageolent pas contrairement à d'habitude.. Il faut dire que depuis que je suis dans la vie active (3 ans), je marche beaucoup, et cadencé, car je n'ai pas le permis de conduire : à Lyon entre les correspondances mais surtout entre la sortie de métro et le travail, et ici à Saint-Etienne je fais tout à pieds car je suis en plein centre, et j'habite au troisième étage sans ascenseur !
Sur la musculation, toutes les séries sont entrecoupées de 30 secondes de pause.
Machine à biceps, l'homme qui m'a accueilli m'a conseillé de mettre 15kg. Bon.. je n'ai pas franchement la notion, ne sais pas de quoi je suis capable, ne suis pas experte en haltérophilie ni en force athlétique, et me demande si le poids indiqué sur les lingots prend en compte ou non les poulies.
Je lève une première fois le bras, je sens clairement que c'est lourd, je fais un deuxième mouvement : non, c'est BEAUCOUP trop lourd.. Mon coude, ou les attaches des tendons je ne sais pas trop, me brûle. Je descends le poids au minimum qui fait 5kg en lui expliquant, soucieuse de ne pas me blesser et de ne pas forcer à nouveau étant donné la sensation que j'ai éprouvé. Les séries de 15 se transforment vite en série de 10.. Mes biceps ne sont pas si athlétiques ça… Je ne sais combien de séries j'ai fait, mais très peu comparé à l'atelier suivant…
J'enchaîne ensuite sur la machine permettant de muscler les dorsaux, et un peu les bras sûrement. C'est un rameur, sans les pieds. Il me conseillait 25kg mais compte tenu de l'atelier précèdent, il met le poids à 20. Je commence donc ma première série sans aucune difficulté.. je monte donc le poids à 25.. Facilité au rendez-vous mais je persévère sur ce poids en me disant que je rigolerais moins dans 5 minutes… Quelques séries plus tard, je décide de monter le poids à 30kg… Je reste ainsi pendant un très long moment.
je passe brièvement sur la machine à pectoraux (5 séries de 10), puis sur celle qui permet de muscler les épaules il faut soulever deux poignées dont les axes forment un X. Ne connaissant pas mes capacités, e commence avec 5 kg, je monte immédiatement à 10 sur la seconde poussée , puis à 15Kg sur la troisième. J'y reste également brièvement (5 séries de 10).
Je retourne sur la machine à dorsaux pendant un bon moment, car je n'avais pas l'impression d'être assez hors-service.
Je file ensuite en séance d'abdominaux, dispensée par vidéo. je prend donc mon petit tapis, et écoute la coach virtuelle jacasser non-stop pour ne pas nous perdre dans les limbes de la douleur et/ou de l'ennui ! 10 minutes !
Mes jambes.. Je ne les avais pas fait assez travailler ! Je grimpe sur un vélo, tout confort et qui ferait des ravis au tour de France, et me voilà repartie pour 10 minutes de cardio (oui, oui…) mêlé à un peu musculation des jambes car j'ai augmenté la dureté des pédales encore une fois. Au bout de 8 minutes, je sens mes quadriceps crier à l'aide.. Plus que 2 minutes, je commence à descendre la dureté et diminuer la cadence du pédalage. Mon but ? Décrisper mes jambes, et réduire l'apparition des courbatures.
Je passe finalement en salle d'étirement avec deux machines pour aider à étirer les jambes et les abdos. Je fais le reste moi-même : pectoraux, bras, épaules.
Je file sous la douche, quel bonheur ….
Je sors de là-dedans deux heures et demi après mon entrée… En retirant les explications, les pauses et la douche, comptons donc 2h en salle dont 40 de cardio, 10 d'abdos et environ 10 de pecs et épaules, il reste donc 50 minutes pour les deux autres ateliers dont facilement 80% de ce temps sur la machine à dorsaux/bras.
C'est effectivement le deuxième atelier de l'EPG où il faut soulever/tirer un poids de 25kg (45 kg pour les hommes) et le maintenir en l'air pendant que l'on effectue six demi-cercles que j'appréhende ! Mais enfin, il est peut-être un peu tôt là pour forcer autant…
Je rentre donc chez moi calme et sereine, complètement explosée. Mes bras et épaules ne se décrispent pas tant que ça par rapport à mes jambes… Je songe sur la route à ce que j'estimais comme performance, notamment au niveau du cardio,, car je nome pensais pas capable de tout ça..
"Quand on veut, on peut." Oui.. Je tiens à ajouter que lorsqu'on le vit, on y croit encore plus.
A 16h30, après deux heures tranquilles chez moi à surfer ENCORE sur le même sujet, je fais un saut à la FNAC pour acheter un bouquin de préparation du concours ! En ayant vu précédemment sur internet que l'un d'eux était en rayon à la médiathèque de la ville, et qu'il s'agissait d'une édition de Novembre 2012 donc plutôt à jour ! J'ai bien fait attention à ne pas acheter celui-ci…
Malgré mon état d'excitation mentale, mon état de fatigue physique me pousse à loquer dans le canapé sous une couette plutôt que sur l'ordinateur à surfer ou le nez dans mon bouquin que je convoitais depuis quelques jours. J'allume donc ma télé (pour une fois !!!) et décide de regarder les informations en replay sur les trois premières chaînes… Je passe donc ma soirée à regarder ça, et fini par lire 14 pages de ma toute nouvelle acquisition : la présentation du concours et un topo sur la gendarmerie.
Il est 1:20 du matin, je songe à aller me coucher, mais je ne trouve pas le sommeil… je fini par m'endormir une petite heure, tout au plus, après m'être allongée.
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